Le Fonds a délivré une performance positive au cours du mois d’août en ligne avec son indicateur de référence.
Nos stratégies de portage ont été les plus forts contributeurs à la performance du Fonds aux côtés des taux souverains développés et émergents qui ont bénéficié du mouvement de détente.
Nos instruments indexés à l’inflation ont constitué des contributeurs négatifs à la performance aux côtés de nos protections de crédit qui ont souffert du resserrement des marges de crédit en deuxième partie de mois.
Considérant le fort resserrement des valorisations, nous avons pris des profits sur les taux souverains et augmenté nos protections de crédit en fin de période.
Nous restons en ligne avec un scénario d’atterrissage en douceur. Les entreprises ne licencient pas, car il est encore très difficile d’embaucher. Les Nord-Américains sont pessimistes mais continuent de dépenser beaucoup.
Le marché s’attend désormais à une séquence de baisse de taux importante alors que la courbe des taux sous-estime encore l’indiscipline budgétaire des agents économiques.
L’inflation ralentit, conformément aux attentes, néanmoins le marché semble trop optimiste en ce qui concerne la normalisation de l’inflation au cours des prochains trimestres.
Forts de ces constats, nous conservons un positionnement prudent sur la sensibilité aux taux du portefeuille avec une stratégie de pentification des courbes de taux et un appétit marqué pour les produits d’inflation.
Europe | 67.1 % |
Amérique du Nord | 10.4 % |
Amérique Latine | 7.8 % |
Europe de l'Est | 7.2 % |
Moyen-Orient | 2.8 % |
Afrique | 2.7 % |
Asie Pacifique | 1.0 % |
Asie | 1.0 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Août a été marqué par un mouvement de panique dans les premiers jours du mois, puis par un retour de l’appétit pour le risque dans la perspective d’un assouplissement de la Réserve fédérale.
Le ralentissement notable des créations d’emplois et la hausse du taux de chômage à 4,3% outre-Atlantique furent les principaux catalyseurs d’un risque d’atterrissage brutal de l’économie américaine.
Néanmoins le discours plus accommodant qu’anticipé des banquiers centraux couplé à des statistiques de croissances (révision du PIB américain à la hausse, rebond des ventes au détail) et d’inflation favorables ont permis au marché de se redresser.
La teneur fut semblable en zone euro, qui a bénéficié du ralentissement de l’inflation ainsi que de la croissance des salaires. D’autre part, l’indicateur avancé PMI démontre une accélération de l’activité dans le secteur privé.
En dépit du mouvement d’aversion pour le risque en début de mois, les marges de crédit se sont resserrées de -10 points de base (pb) sur l’indice Itraxx Xover alors que les courbes de taux euro et états-unienne se sont pentifiées avec une détente des taux à 2 ans de respectivement -14 pb et -34 pb.