Performance Cumulée depuis création
Performance Cumulée 10 ansPerformance Cumulée 5 ansPerformance Cumulée 3 ansPerformance Cumulée 12 mois
+ 36.8 %
-
+ 43.9 %
+ 5.8 %
+ 4.1 %
Du 31/07/2017
Au 07/05/2024
Performance par Année Civile 2014Performance par Année Civile 2015Performance par Année Civile 2016Performance par Année Civile 2017Performance par Année Civile 2018Performance par Année Civile 2019Performance par Année Civile 2020Performance par Année Civile 2021Performance par Année Civile 2022Performance par Année Civile 2023
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+ 0.8 %
- 10.5 %
+ 28.1 %
+ 9.8 %
+ 3.2 %
- 9.4 %
+ 14.3 %
Valeur Liquidative
136.8 €
Actifs Nets
217 M €
Marché
Marchés émergents
Classification SFDR
Article
8
Au : 30 avr. 2024.
Au : 7 mai 2024.
Les performances passées ne préjugent pas des performancesfutures. Elles sont nettes de frais (hors éventuels frais d’entrée appliqués par le distributeur).Le rendement peut augmenter ou diminuer en raison des fluctuations monétaires, pour les actions qui ne sont pas couvertes contre le risque de change.
Sur le plan macro-économique global, ce mois-ci, nous avons observé les réunions des banques centrales des pays développés, qui n’ont pas réservé de surprises majeures, à l’exception de la Banque du Japon qui a mis fin à sa politique de taux d’intérêt négatifs. Cependant, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale semble se réduire, car les données de croissance et d’inflation continuent de surprendre à la hausse aux États-Unis. Malgré un discours accommodant, la Réserve fédérale a été contrainte d’augmenter ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. La Banque centrale européenne quant à elle, a diffusé un message rassurant en réduisant ses prévisions d’inflation, malgré une inflation des services qui reste élevée à 4%. Du côté des pays émergents, nous avons également eu un grand nombre de réunions de banques centrales. La plupart d’entre elles adoptent un ton légèrement plus restrictif que précédemment. Bien que dans la région de l’Amérique latine elles aient poursuivi leur cycle de baisse des taux, leur discours sur la suite a quelque peu changé. En effet, la plupart des banques centrales des pays émergents réduisent l’ampleur de leur cycle de baisse des taux ou alors adoptent une posture de pause. Ainsi, si les performances de l’indice de la dette locale (exprimé en euro) ont été neutres ce mois-ci, la dette émergente en devise forte a continué à bien performer, notamment grâce à un mouvement de resserrement des marges à hauteur de 24 points de base. Parmi les événements marquants durant la période, on soulignera la Banque centrale égyptienne qui a augmenté le taux de dépôt de 600 points de base et laissé la monnaie flotter, entraînant une dévaluation et une forte appréciation de la dette externe égyptienne suite à un soutien multilatéral de la part du FMI, de la Banque mondiale et de l’Union européenne.
Commentaire de performance
Le Fonds a enregistré une performance positive en mars, supérieure à son indicateur de référence. Notre sélection de dettes émergentes en devise forte a continué à bien performer, soutenue par l’amélioration des fondamentaux des émetteurs à haut rendement. Les principaux contributeurs à la performance ont été l’Argentine, l’Équateur, l’Ukraine, la Roumanie et le Ghana. En ce qui concerne la dette émergente libellée en devise locale, la contribution de celle-ci a été plus neutre, les principaux contributeurs à la performance du Fonds ont été le Mexique et la Pologne. En revanche, notre positionnement acheteur en taux sud-africains a pesé sur la performance du mois. Le crédit d’entreprise a également contribué positivement, mais nous maintenons une protection élevée compte tenu des marges historiquement basses. Notre sous-pondération en sensibilité aux taux d’intérêt a également été bénéfique. Nos stratégies sur les devises ont produit un impact légèrement négatif sur la performance, notamment notre position d’achat sur le yen japonais. Cependant, le forint hongrois et le tenge kazakh ont contribué positivement à la performance absolue du Fonds.
Perspectives et stratégie d’investissement
Les derniers indicateurs macro-économiques suggèrent que le point bas de l’activité manufacturière est derrière nous aux États-Unis, en zone euro et en Chine. Cela renforce notre optimisme pour les matières premières, comme le cuivre et le pétrole, ce qui devrait bénéficier aux dettes émergentes et aux devises des pays émergents producteurs de matières premières. Nous avons ainsi une vision positive du real brésilien. Nous conservons également une vision constructive sur certaines devises asiatiques, telles que le won coréen, dont l’économie devrait bénéficier de l’essor de l’intelligence artificielle. Nous continuons d’acheter des dettes émergentes en devises fortes, mais nous commençons à prendre des profits sur nos positions les plus performantes depuis le début de l’année. Les émetteurs à haut rendement ont amélioré leurs fondamentaux, ce qui explique le resserrement récent des écarts. Ces noms restent attractifs en termes de rendement. En ce qui concerne les taux locaux, les marchés émergents ont été moins sensibles aux mouvements des taux des pays développés, à quelques exceptions près, comme le Chili ou la Colombie, où l’inflation a été plus élevée que prévu. Nous sommes particulièrement positifs sur les taux locaux mexicains et nous anticipons davantage de baisses de taux de la part de la Banque centrale. Nous sommes également optimistes sur les taux brésiliens, estimant que le taux terminal fixé par le marché est encore trop élevé. Nous continuons d’apprécier les taux chinois et nous attendons davantage de mesures accommodantes. Dans le contexte économique actuel, notre sensibilité aux taux d’intérêt est proche de 400 points de base, en ligne avec le mois précédent, et nous protégeons le portefeuille via des couvertures sur indices (« credit default swaps »). Nous maintenons également notre position d’achat sur le yen japonais alors que la Banque du Japon a entamé son cycle de hausse des taux en mars et lutte contre la dépréciation de sa devise.
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Environnement de marché
Sur le plan macro-économique global, ce mois-ci, nous avons observé les réunions des banques centrales des pays développés, qui n’ont pas réservé de surprises majeures, à l’exception de la Banque du Japon qui a mis fin à sa politique de taux d’intérêt négatifs. Cependant, la perspective d’une trajectoire de baisse des taux coordonnée entre la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale semble se réduire, car les données de croissance et d’inflation continuent de surprendre à la hausse aux États-Unis. Malgré un discours accommodant, la Réserve fédérale a été contrainte d’augmenter ses prévisions de croissance pour le cycle à venir. La Banque centrale européenne quant à elle, a diffusé un message rassurant en réduisant ses prévisions d’inflation, malgré une inflation des services qui reste élevée à 4%. Du côté des pays émergents, nous avons également eu un grand nombre de réunions de banques centrales. La plupart d’entre elles adoptent un ton légèrement plus restrictif que précédemment. Bien que dans la région de l’Amérique latine elles aient poursuivi leur cycle de baisse des taux, leur discours sur la suite a quelque peu changé. En effet, la plupart des banques centrales des pays émergents réduisent l’ampleur de leur cycle de baisse des taux ou alors adoptent une posture de pause. Ainsi, si les performances de l’indice de la dette locale (exprimé en euro) ont été neutres ce mois-ci, la dette émergente en devise forte a continué à bien performer, notamment grâce à un mouvement de resserrement des marges à hauteur de 24 points de base. Parmi les événements marquants durant la période, on soulignera la Banque centrale égyptienne qui a augmenté le taux de dépôt de 600 points de base et laissé la monnaie flotter, entraînant une dévaluation et une forte appréciation de la dette externe égyptienne suite à un soutien multilatéral de la part du FMI, de la Banque mondiale et de l’Union européenne.