Dans ce contexte, le Fonds a affiché une performance négative, sous-performant son indicateur de référence. Notre principal détracteur s’est avéré être Meta, la société mère de Facebook et Instagram. Bien que la publication des résultats fût positive, la société a prévu d’augmenter ses dépenses, notamment d’accélérer ses investissements dans l’IA générative, ravivant certaines inquiétudes quant à la capacité de Meta à contrôler ses coûts. Plus globalement, c’est l’ensemble des valeurs technologiques qui a souffert sur la période, à l’instar des acteurs de l’intelligence artificielle, AMD, Microsoft ou bien encore Nvidia. Nous conservons néanmoins une approche constructive quant à la croissance de l’industrie des semi-conducteurs et des bénéficiaires de cette thématique. L’autre secteur en difficulté sur le mois a été le secteur financier avec notamment la baisse d’UBS et Block. Enfin, la stratégie a tout de même bénéficié de l’appréciation du géant danois Novo Nordisk, leader du marché florissant des traitements contre l’obésité, mais aussi du rebond des marchés chinois, avec nos positions dans les sociétés Didi et Alibaba.
Amérique du Nord | 59.4 % |
Europe | 23.8 % |
Asie | 13.5 % |
Asie Pacifique | 1.9 % |
Amérique Latine | 1.4 % |
Total % Actions | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois d’avril a été difficile pour les actions et les actifs obligataires, en raison d’une inflation américaine plus élevée que prévu et d’une croissance toujours solide. Cette situation a conduit les marchés à revoir leurs attentes concernant les prochaines baisses de taux de la Réserve fédérale, ce qui a entraîné une hausse des taux d’intérêt mettant ainsi sous pression les valorisations des marchés actions. Parallèlement, le mois a été marqué par la saison de résultats du premier trimestre. Si la majorité des entreprises ont publié au-dessus des attentes, les marchés ont été plus enclins à sanctionner les entreprises qui ont déçu. Les investisseurs cherchent à évaluer si la croissance des bénéfices justifie l’augmentation des valorisations observée au cours des six derniers mois. Les actions européennes ont mieux résisté que leurs homologues américaines, bénéficiant d’une amélioration des perspectives de croissance et d’une dynamique d’inflation moins vigoureuse. En revanche, les actions japonaises ont connu une correction après avoir enregistré des gains au cours des cinq derniers mois. Le creusement de l’écart de taux d’intérêt entre le Japon et les autres pays développés a exercé une pression à la baisse sur le yen et suscité des inquiétudes quant à l’impact de l’inflation importée sur la demande intérieure. Enfin, les actions chinoises ont enregistré un fort rebond. Initialement portées par un soutien de la part du gouvernement, elles ont ensuite bénéficié d’une légère amélioration du sentiment à leur égard et de leurs valorisations particulièrement attractives.