Au cours du mois d’avril, nous avons procédé à plusieurs ajustements de notre portefeuille dans un contexte de résultats d’entreprises très chargés et mitigés. Nous avons décidé d’augmenter de manière significative notre investissement dans ASML suite à la publication de ses résultats, en compensant partiellement cette décision par une réduction de notre position dans la société moins liquide ASM International, qui a connu une augmentation de 20% après la publication de ses résultats le mois dernier. Nous avons augmenté notre exposition aux valeurs financières en procédant à des ajouts modestes à Nordnet après ses bons résultats financiers, alors qu’il continue à étendre sa présence dans la région nordique. Nous avons également augmenté notre exposition à la consommation discrétionnaire en continuant d’accroître notre participation dans Hermès, position que nous avons initiée à la fin du mois de janvier. Le Fonds continue de s’appuyer sur une analyse fondamentale bottom-up avec un horizon à moyen terme. Nous restons prudents face à l’impact potentiel de la baisse des données économiques et des entreprises. Nous restons ouverts à la possibilité d’une reprise cyclique et explorons activement les opportunités d’intégrer la cyclicité dans notre stratégie d’investissement. Cependant, nous n’avons pas effectué de changements significatifs à cet égard pour le moment. Le potentiel d’une plus grande visibilité sur le marché devrait produire des résultats favorables. Nous prévoyons qu’avec le ralentissement de la croissance économique l’inflation diminuera également, ce qui entraînera une baisse progressive des taux d’intérêt.
Europe | 100.0 % |
Total % Actions | 100.0 % |
Environnement de marché
Le mois d’avril a été difficile pour les actifs à risque, sous l’effet conjugué de l’escalade des tensions au Moyen-Orient, de données macro-économiques mitigées et d’une inflation stagnante. Ces facteurs ont conduit à un environnement défensif, ce qui a fait souffrir les actions mondiales. La persistance des données sur l’inflation a fait grimper les rendements obligataires et a reporté les réductions de taux prévues aux États-Unis, ce qui a conduit les investisseurs européens à s’interroger sur le rythme des réductions de taux de la BCE. En conséquence, les primes de risque et la volatilité des actions ont augmenté, ce qui a affaibli la confiance des investisseurs. Au cours de cette période, l’environnement de marché a été très volatil : les actions « value » ont surperformé les actions de « croissance », les valeurs défensives ont surperformé les valeurs cycliques, tandis qu’au niveau sectoriel le marché a été très étroit : les ressources de base, le secteur pétrolier et les banques ont été les plus performants, tandis que la plupart des autres secteurs sont restés à la traîne. Malgré ces difficultés, les actions européennes ont surpassé leurs homologues américaines. L’indice PMI composite flash de la zone euro, qui mesure l’activité économique, a atteint le niveau de 51,4 en avril, ce qui est nettement plus élevé que les 47,6 enregistrés en décembre, qui étaient considérés comme un niveau de récession. Cette amélioration des perspectives de croissance et de la dynamique de l’inflation a partiellement compensé les vents contraires liés à la hausse des taux d’intérêt et aux risques géopolitiques dans la région.