Le Fonds a délivré une performance positive au cours du mois de juillet dans un marché porteur, tant sur les taux que sur le crédit.
Nos stratégies de portage ont été les plus forts contributeurs à la performance du Fonds, bénéficiant du resserrement des marges de crédit.
En dépit de la résilience de l’inflation cœur des deux côtés de l’Atlantique et des données de croissance solides, nos stratégies indexées à l’inflation ont performé négativement.
Considérant le fort resserrement des valorisations, nous avons pris des profits sur les taux souverains et réduit notre exposition nette au crédit haut rendement afin de protéger le portefeuille en cas de mouvement d’aversion au risque.
La normalisation du marché du travail outre-Atlantique permet d’entrevoir enfin un scénario de baisse de taux aux États-Unis.
La croissance reste néanmoins soutenue grâce à une bonne tenue du consommateur états-unien alors que la zone euro fait également preuve d’une croissance plus résiliente qu’escompté.
En revanche, le retour à la cible de l’inflation pourrait être source de déception compte tenu des attentes optimistes du marché, justifiant de conserver des instruments indexés à l’inflation au sein du portefeuille.
Enfin, nous conservons une conviction marquée quant à la capacité des taux courts à surperformer dans un environnement de taux réels élevés et de résurgence du risque de dérapage de l’économie.
Europe | 66.6 % |
Amérique du Nord | 10.9 % |
Amérique Latine | 8.4 % |
Europe de l'Est | 6.6 % |
Moyen-Orient | 2.8 % |
Afrique | 2.4 % |
Asie | 1.2 % |
Asie Pacifique | 1.1 % |
Total % Obligations | 100.0 % |
Environnement de marché
Les États-Unis ont fait état d’une croissance robuste au deuxième trimestre de +2,8% grâce à une bonne tenue de la demande intérieure.
Le marché de l’emploi états-unien a néanmoins fait état de signes de rééquilibrage avec une baisse des recrutements dans le secteur privé et une hausse du taux de chômage.
La croissance en zone euro a également surpris positivement à +0,3% au deuxième trimestre, tout comme l’inflation qui a réaccéléré à +2,5% sur un an.
Dans cet environnement, la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont maintenu un statut quo dans leur politique monétaire, avec un discours conciliant pour cette dernière, qui scrute désormais l’évolution du marché de l’emploi.
Enfin la Banque du Japon a procédé à un second tour de vis, cette année, de +0,15% et a annoncé un plan détaillé de réduction de son bilan fort d’une inflation évoluant au-dessus du seuil de 2%.